Généralités

Le cancer de la prostate est actuellement le 1er cancer en terme d’incidence en France, avec 58000 nouveaux cas en 2022 (GLOBOCAN, 2022). L’âge moyen du diagnostic est à 64 ans.

Selon son type, sa localisation et son éventuelle extension, sa prise en charge thérapeutique peut reposer sur la chirurgie (prostatectomie), la radiothérapie, l’hormonothérapie, ou autres alternatives moins fréquentes.

Impact du cancer de la prostate et de ses traitements sur la sexualité

L’annonce du diagnostic de cancer a forcément un impact psychologique important, à la fois pour le patient mais aussi pour le couple. Cela peut retentir sur la sexualité.

Les traitements mis en place peuvent occasionner des effets secondaires directs sur la fonction sexuelle tels que l’anéjaculation, les troubles du désir sexuel et la dysfonction érectile. D’autres effets indésirables peuvent impacter la sexualité de manière indirecte, comme les troubles urinaires qui vont perturber l’image de soi et le sentiment de désirabilité; ils peuvent aussi engendrer une anxiété quant aux fuites urinaires potentielles, etc…

L’accompagnement sexologique

Dans ce contexte, le sexologue va accompagner le patient et le couple à différentes étapes.

Une fois le diagnostic établi, il va dans un premier temps avoir un rôle d’information quant aux conséquences des différentes stratégies thérapeutiques sur la fonction sexuelle. Le but est d’aider le patient à mieux comprendre l’impact des traitements, l’évolution qu’il peut espérer en terme de récupération et de l’informer sur les solutions que l’on peut mettre en place par la suite pour y parvenir.

Ensuite, une fois que le traitement a débuté, la prise en charge en sexologie va consister à optimiser la récupération de la fonction sexuelle grâce à des traitements adaptés (médicaments oraux, locaux ou injectables, thérapeutiques mécaniques) et un accompagnement psychologique.